Alors que la plupart des freestylers des autres pays se demandent si le composite doit prendre le pas sur le plastique en freestyle, nous avons la chance d’avoir Guigui Prod en France. Le talent de son fondateur Guillaume Respaud pour la construction, a apporté cet incroyable avantage de performance aux pagayeurs de freestyle de l’hexagone.
Les meilleurs français en compétition s’y sont mis: Sebastien Devred, Marlene Devillez, Abel Thevenet, Thimothé Bernard… 100% de l’équipe de France 2012 a choisit sa monture chez Guigui Prod. Sur la scène internationale, le champion du monde en titre, l’anglais James Bebbington navigue pour le Français aussi, et Mathieu Dumoulin porte les couleurs de la marque sur les podiums des compétitions américaines et françaises. Stephane Pion, roi des free sessions et du surf en grosse vague n’a pas hésité non plus et promène son Easymix 2010 sur tout les meilleurs spots de France.
A l’étranger, plusieurs marques se sont mises aussi au composite pour leur production en freestyle. Vajda, la célèbre marque slovaque de kayak slalom s’est dotée de deux formes freestyle, le Stealth (2009) et le Beast (2012). Peter Csonka et Nina Halasova, tout deux slovaques et dans les meilleurs mondiaux en freestyle en sont les ambassadeurs et shapers. La qualité de construction de Vajda n’a plus rien à prouver, et les formes déclinées en différentes tailles marchent bien.
Les grosses marques américaines Jackson kayak et Wave Sport tentent également l’aventure sans trop de succès puisqu’il semblerait qu’elles n’ai pas le savoir-faire de nos artisans Francais et Europeens pour travailler les matières composites: les bateaux fibres sortent chers et fragiles de leur usines…
Le marché Américain reste réticent à l’achat de ces produits nouveaux. Leur propre production étant plutôt fragile et chère, et n’ayant pas la tradition du kayak slalom ou descente en composite, la confiance pour ce type de matériaux peine à s’installer. Il est vrai que le composite est plus fragile que le plastique, qui a tendance a se déformer plutôt que de casser. Cependant la réparation de bateau plastique est bien plus problématique, et leur longévité n’est pas de beaucoup supérieure à celle d’un composite dont le propriétaire prendrait soin…A suivre