Le coup d’envoi de Pau 2017 a été donné samedi soir, en présence de Tony Estanguet et de François Bayrou le maire de Pau. Cet événement qui regroupe trois championnats du monde va tenir en haleine le monde du canoë-kayak pendant une semaine. Début des compétitions mardi avec les courses par équipe.
Spectacle sur l’eau et feu d’artifice, les organisateurs avaient fait les choses en grands pour la cérémonie d’ouverture des championnats du monde Pau 2017. A partir de mardi et jusqu’à dimanche, 345 athlètes de slalom, 173 de descente, qui représentent 59 nations, prendront part à cet événement exceptionnel.
Exceptionnel par son ampleur et par le retour des disciplines d’eau-vive sous la même « bannière ». Slalom et descente (sprint) sont à nouveau rassemblés sur un même événement, permettant une vraie émulation et densifiant le spectacle proposé. Ajoutez à cela, dimanche, les premiers championnats du monde de slalom extreme, pour clôturer une semaine de compétition riche et intense.
Après avoir accueillis quatre manches de Coupe du monde (2009, 2012, 2015, 2016) le stade d’eau-vive Pau-Pyrénées est reconnu comme une bassin de qualité, avec une organisation bien rodée et une bonne qualité d’accueil. Les compétitions de slalom et de descente promettent donc de belles performances.
Alors que les athlètes profitent des derniers créneaux de navigation avant le début des compétitions, Ludovic Royé, le DTN de la FFCK revient en 3 questions sur Pau 2017.
Quels sont les enjeux pour la Fédération Française de Canoë-Kayak, d’organiser un tel événement ?
Ludovic Royé : « Ce sont des championnats du monde particuliers, car ils ont lieu à domicile. Pour un athlète cela n’arrive en général qu’une fois en carrière de vivre un tel événement*. Mais au-delà de ça, ces mondiaux lancent une nouvelle dynamique, une nouvelle olympiade pour chacune des disciplines. On sent chez les athlètes une forte envie de réussir et pour la fédération aussi. Pau 2017 c’est une compétition sportive, mais également un événement pour l’ensemble du canoë-kayak et pour le territoire qui nous accueille. C’est aussi un outil de rayonnement international et les premiers retours sont très positifs, les délégations sont unanimes dans ce sens. On positionne clairement la France sur la scène internationale en organisant de tels événements.
La réunion du slalom et de la descente, cela semble bien fonctionner pour le moment ?
L.R : « C’est très bien, ça a existé par le passé et c’est une bonne chose d’y revenir. Les disciplines sont proches, de par leur origine et leur culture donc elles gagnent à être ensemble. Faire des mondiaux un gros événement de l’eau-vive donne une autre dimension à ces courses. C’est aussi plus complexe à gérer mais on y arrive bien j’ai l’impression.
Quels objectifs sportifs avez-vous fixé aux équipes de France de descente et de slalom ?
L.R : « Je n’ai pas fixé d’objectif en terme de nombre de médailles. Les projets de performance appartiennent aux athlètes, nous sommes là pour les accompagner, pour impulser une dynamique collective. Beaucoup de nos athlètes sont là pour gagner, quelles que soient les disciplines, nous on leur donne les moyens d’y arriver. J’espère qu’on entendra de nombreuses Marseillaises car je pense que nos équipes de France ont un niveau exceptionnel. »
*Stéphane Santamaria, lui, a disputé les championnats du monde de descente sur la Vézère à Treignac en 2000, à La Plagne en 2012 et à Pau cette année.
Crédit photos : Bruno Dazeur / Julien Crosnier