Les Équipes de France séniors étaient à Copenhague au Danemark pour participer aux Mondiaux Sprint & Paracanoë. Et comme à Tokyo, le bilan est plus que mitigé. On dit une seule et même équipe. Pourtant les para canoës performent, tandis que les sprinteurs eux sont très (très) loin des objectifs fixés.
BARBOSA et le Paracanoë ont le vent en poupe
14 jours après avoir remporté une médaille d’argent aux Jeux Paralympiques de Tokyo en paracanoë, Nélia BARBOSA s’empare de la médaille de bronze sur le 200m ( KL3) ! Une autre Française, Céline BRULAIS du club CKCIR Saint Grégoire a décroché une belle médaille de bronze en VL1.
« Le jour où on est arrivé au Danemark, ce n’était pas évident car il y avait beaucoup de vent et des vagues. Je partais donc avec un mauvais a priori sur le bassin et je n’étais pas très à l’aise. De plus, la fatigue des Jeux commençait à se faire ressentir. Je suis donc arrivée sur les séries sans avoir de grands enjeux car mon objectif prioritaire était les Jeux. Finalement, j’ai fait 2e sur ma série et suis allée directement en finale. Donc sur la finale, j’avais vraiment envie de bien terminer la saison avec un podium, même si j’étais physiquement et mentalement très fatiguée. Mon départ n’a pas été évident, j’ai eu du mal à me mettre dans la course et j’ai su me remobiliser sur la fin de la course et j’ai relancé tout ce que je pouvais sur les derniers 50 mètres. Je suis très contente de finir la saison avec cette médaille et d’avoir fait des bons résultats sur cette saison. Je suis satisfaite de mon bilan et je vais désormais pouvoir me reposer. »
Nelia BARBOSA
Nelia peut partir tranquille avant de revenir reposée et combattive pour aller chercher un métal de plus à la maison. En revanche, difficile de se dire la même chose des athlètes du collectif sprint.
Les Bleus du sprint font profil bas
Si la fête est aux paracanoës, côté collectif Sprint, on rigole moins et c’est toujours l’interrogation.
Loin de leurs attentes tout au long de la saison, les sprinteur Bleus doivent commencer à sérieusement s’interroger. Même Adrien Bart qui est passé à rien d’une breloque à Tokyo, n’a pas pu faire mieux que 9ème et dernier en finale de ces mondiaux Sprint. Au bout du compte, sur les quinze bateaux tricolores engagés, seuls trois ont atteint les finales de catégories olympiques. De quoi faire trembler le staff français a seulement trois ans de Paris 2024.
Comment est-il possible que l’ensemble du collectif soit si loin des objectifs fixés ?
La préparation a-t-elle été optimale ?
Que faire pour redresser la barre ?
Autant de questions auxquelles il faudra répondre rapidement, pour éviter de réitérer le fiasco de Tokyo dans trois ans à Paris.