Les World Games ont débuté à Cali en Colombie et les kayakistes sont présents dans cette compétition qui réuni des disciplines absentes des JO, mais sous l’égide du CIO. Parmi les 32 sports en compétition, le kayak-polo est désormais une discipline officielle des World Games et cette année, cinq sports sont en présentation, dont le marathon.
L’équipe de France de kayak-polo a une affection particulière pour cette compétition car l’équipe masculine est tenante du titre depuis sa victoire il y a quatre ans à Taïwan, alors que les filles avaient ramené le bronze. Les Bleus sont arrivés en milieu de semaine en Colombie et on eu une journée pour découvrir la piscine et récupérer leurs bateaux. La compétition débute vendredi et se concentre essentiellement samedi et dimanche.
Sorte de petit JO, ces World Games ont une saveur particulière pour les joueurs. Entretien avec François Barbey, l’un des pilier de l’équipe de France.
Que représentent les World Games pour les poloïstes ?
François Barbey : » C’est l’un de nos objectifs majeurs avec les championnats d’Europe. Mais pour les joueurs c’est comme un super championnat du monde, car il n’y a pas de phase de groupe, mais juste les cinq meilleurs mondiaux plus le pays hôte. Tout le monde s’affronte puis on dispute des demi-finales et la finale, c’est une compétition très dure car elle est très dense, sur deux journées. C’est nos J.O à nous car on vit dans un village d’athlètes, l’organisation est bie gérée, c’est une autre dimension par rapport à nos compétitions.
Quel état d’esprit règne lors des World Games ?
F.B : « C’est un peu comme les Jeux olympiques j’imagine. Toute la ville est à la couleurs de la compétition, on a voyagé avec d’autres délégations, d’autres sportifs, c’est une ferveur particulière une compétition multisports. Au niveau du kayak-polo comme il n’y a que six équipes c’est une sorte de microcosme avec les meilleurs joueurs, les meilleurs arbitres. Quand on y participe c’est une forme de privilège car c’est dur de se sélectionner.
Quel est votre objectif ?
F.B : « Comme on est champion en titre notre objectif c’est forcément de conserver cette couronne. On en a l’envie et les moyens, mais on sait que ce tournoi va être corsé.
Quel est l’importance de figurer au programme des World Games pour une discipline comme le kayak-polo ?
F.B : « La première fois que j’ai participé aux WG nous étions un sport invité, en démonstration, en 2009 nous avons décroché le premier titre officiel c’est une forme de reconnaissance pour nous. Le kayak-polo a évolué depuis ces années, notamment en terme de reconnaissance auprès du CNOSF. Notre sport a créé son identité avec cette reconnaissance.
Comment s’est déroulée la préparation ?
F.B : « Il existe une grande densité au niveau des seniors en France, avec de nombreux jeunes qui briguent une sélection. Le groupe définitif n’a été connu que le 30 juin, c’est tard, et on n’a eu qu’un stage pour se préparer ensemble. Mais ce collectif est fort même s’il y a eu beaucoup de mouvement dans le groupe depuis l’an dernier. On est intelligent sur l’eau et tous en forme, donc on reste confiant. »