Dans la continuité de leur traversée de la Manche, la team Handi’vision voulait revenir aux sources de son sport, la Polynésie. « Tout cycliste rêve un jour de participer au Tour de France, et tout rameur rêve de faire l’Hawaiki nui, confie Sébastien Le Meaux. C’est pourquoi nous avons monté ce projet, soutenu par la fédération tahitienne de va’a et sa présidente, ainsi que par Jean-Louis Hurima d’EDT, club mythique de Tahiti. » Le club local leur a notamment mis à disposition une pirogue, offert les frais d’inscriptions et un bateau suiveur.
L’équipage était constitué de cinq rameurs de la baie de Somme: Jean-Xavier Tempez, Olivier Petitleon, Jean-Baptiste Lamy, Hugues Nobecourt, un rameur de Cherbourg, Nicolas Grall, trois de Marara va’a : Sébastien Le Meaux, Apehau Tching Piou, Henri Olivier Monet et un rameur de Pleyben: Ronan Bernard.
Deux rameurs handicapés faisait partie du team, une première pour un équipage engagé dans l’Hawaiki Nui Va’a : Sébastien Le Meaux (mal-voyant) et un rameur multi traumatisé, Ronan Bernard. Ce dernier, membre de l’équipe de France paracanoë, vise une sélection aux Jeux paralympique de Rio. Il a été surnommé « rame qu’à gauche » par les Tahitiens, car Ronan ne peut pas changer de bordé du fait de son handicap, ce qui donne une dimension supplémentaire à l’effort qu’il a du fournir pour participer à cette course.
L’équipage était constitué de cinq rameurs de la baie de Somme: Jean-Xavier Tempez, Olivier Petitleon, Jean-Baptiste Lamy, Hugues Nobecourt, un rameur de Cherbourg, Nicolas Grall, trois de Marara va’a : Sébastien Le Meaux, Apehau Tching Piou, Henri Olivier Monet et un rameur de Pleyben: Ronan Bernard.
Deux rameurs handicapés faisait partie du team, une première pour un équipage engagé dans l’Hawaiki Nui Va’a : Sébastien Le Meaux (mal-voyant) et un rameur multi traumatisé, Ronan Bernard. Ce dernier, membre de l’équipe de France paracanoë, vise une sélection aux Jeux paralympique de Rio. Il a été surnommé « rame qu’à gauche » par les Tahitiens, car Ronan ne peut pas changer de bordé du fait de son handicap, ce qui donne une dimension supplémentaire à l’effort qu’il a du fournir pour participer à cette course.
Durant les trois étapes qui compose l’Hawaiki Nui Va’a, les corps ont été mis à rude épreuve, en raison de conditions météo difficiles, surtout lors de la première étape. Le team Handi’vision boucle cette première journée en 69ème position sur 84 équipages et a marqué les esprits. « C’est une superbe expérience et aventure humaine, souligne Sébastien Le Meaux. Nous avons été soutenu par les médias locaux et les autres rameurs toujours à fond derrière nous, au final on décroche une 74 ème place pas si loin des deux autres clubs français (Team CKCL est 69ème), nous étions même devant après la première étape, et une belle reconnaisance avec le prix du courage décerné par la Dépêche de Tahiti. »
Au classement final, c’est EDT Va’a, un team de Tahiti qui l’emporte et entre dans l’histoire de cette course, en s’imposant lors des trois étapes.
Ia ora na CKM,
Ca fait plaisir de lire une info sur le vaa dans l’actu CKM (d’autant que l’on pouvait suivre le tracking GPS de la course depuis la métropole en live).
Mais SVP, LA France ne se résume pas à la Métropole, pas plus qu’à la seule PARIS, ou aux seuls Champs Elysés, aussi magnifiques soient-ils. Pour ne pas désinformer les lecteurs, il faut absolument rectifier le titre car la Polynésie est 100% française donc il serait plus juste d’écrire « les métropolitains comblés ». Assumons le passé colonialiste de notre beau pays (au sens large), révisons nos manuels d’histoire-géo, et n’oublions pas nos « frères Tahitiens », autant français que nos bretons, nos corses ou encore nos alsaciens ! Depuis sa création en 1983, ce sont donc principalement des Français qui ont participé à cette course Polynésienne.
Lesquels handi-vision sont également cités dans cette actu du site officiel (et sans confusion, de la part du journaliste polynésien, car il est bien indiqué « 3 clubs métropolitains ») :
http://www.hawaikinuivaa.pf/index.php/actualites/item/142-paddling-connection-dans-lhistoire
Merci de votre attention, et bravo aux athlètes et
mauruuru roa te aito, nana
Eric
(en direct de Pirae, « capitale » de la fédé tahitienne de vaa, à Aorai tini hau)
ia ora na CKM,
et merci pour la correction.
Mauruuru e nana, i te matahiti api 2015 i roto i te vaa…
(bonnes fêtes et bonne année 2015… en vaa !)
Eric
(ravi que le vaa se démocratise en métropole)