L’équipe de France de descente est à Vienne ce week-end pour le dernière manche de la Coupe du monde qui se déroule sur le bassin artificiel qui accueillera les mondiaux de sprint la saison prochaine. Le décor change radicalement pour les athlètes habitués aux rivières naturelles, ils évoluent en milieu urbain à Vienne et suivant les créneaux déterminés par l’organisation, ce qui limite les séances à une par jour. Entre béton, tapis roulant et bassin artificiel, les repères sont différents et les athlètes doivent s’adapter.
« Les athlètes ont à coeur d’être performant sur ce bassin, explique Nicolas Laly l’entraîneur national des canoës. Ils apprennent à dompter les nombreux rouleaux et stoppeur qui cassent le rythme du bateau tout au long du sprint. Au delà de la Coupe du monde notre présence à Vienne permet de commencer à prendre quelques repères sur le site même si la configuration du bassin sera amener à évoluer. » Les Bleus semblent déjà trouver leurs marques sur ce nouveau terrain de jeu, à l’image de Louis Lapointe, triple médaillé de bronze sur les première épreuves du circuit mondial en C1 le week-end dernier. « La course tournera environ autour des 45 secondes. La première partie est essentiellement constituée de courants latéraux où il faut essayer de trouver la trajectoire la plus droite possible. La deuxième partie est un enchaînement de rouleaux à passer sur la droite ou la gauche, avec un rouleaux en fin de ligne droite vraiment pas commun et dur à maîtriser. Enfin la dernière partie tourne beaucoup et il faut trouver les courants et ne pas se faire avoir par les contres. Pour ma part, j’arrive plutôt bien à systématiser mes passages dans le bassin avec de bonnes sensations. Le bassin colle bien a mon style de navigation, avec beaucoup de jeu de buste et il est très physique. »