Olivier Tanton, coach équipe de France, a répondu à nos questions :
Olivier peux-tu nous présenter l’équipe de France qui va participer à ces premiers mondiaux officiels ?
Nous avons sélectionné 6 athlètes qui représenteront la France : Benoit Leroux, Yannick Laousse, et David Schzatla chez les hommes seniors, Angie Mouden chez les dames U23 ans, Valentin Henot chez les hommes U23 et Noé Pelizza chez les hommes U18.
Comment est l’ambiance au sein de l’équipe ?
L’ambiance est top, chacun est fier de participer à la fête et notre petite équipe s’est préparée dans les meilleures conditions. Nous avons loué une petite maison à proximité de l’arrivée et nous organisons notre petite vie au mieux. On a hâte d’être demain au départ qui sera un temps très fort, avec un beach start où près de 400 athlètes vont partir en même temps.
Quels sont vos objectifs ?
L’objectif affiché est de ramener une médaille. C’est plutôt sur la catégorie U23 ans que l’on compte, car en seniors le niveau est énorme et c’est un peu l’inconnu. Les seniors français sont capables du meilleur, mais c’est la première fois que l’on va rencontrer une telle densité. Tous les cadors sont là, c’est un vrai championnats du monde, et toute l’équipe à a cœur de donner le meilleur.
Qui sera devant ?
Bien malin celui qui peut le dire. David Mocke ? son frère Jasper ? Tim Jacobs ? Sean Rice ? Il y a de forte de chance que cela vienne de l’hémisphère sud…Les conditions devraient être assez plates, la course sera très dure. Franchement ils sont plus de 10 à pouvoir gagner, et j’espère bien que Benoit, David et Yannick vont pouvoir tirer leur épingle du jeu et bouleverser un peu les pronostics.
C’est la première fois que la FIC reconnaît la discipline, et pourtant c’est une course ouverte, est-ce que cela ne peut pas nuire à cette reconnaissance, on est loin des standarts ICF habituels…
C’est vrai que la notion de quota est un peu perturbée, mais franchement c’est tout l’esprit de la discipline. Pouvoir s’aligner au côté des meilleurs, pouvoir les rencontrer, et surtout cela montre la force de la discipline. C’est quand même pas mal de montrer que 400 pagayeurs ont fait le déplacement. Côté sportif, c’est vrai en revanche qu’il faudrait pouvoir protéger un peu mieux les représentants des équipes nationales, lors du départ par exemple en cas d’incident, mais à part cela c’est plutôt sympa d’avoir du monde et c’est une grande fête qui s’annonce.
Propos recueillis par Joël Doux
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