3ème, 4ème, 5ème. They did it! Dans l’ordre : Boris Neveu (101’’90 +0), Mathieu Biazizzo (99’’99 +2) et Sébastien Combot (101’’17 +2) se sont sélectionnés parmi les dix finalistes. Pourtant, le nouveau parcours tracé en début d’après-midi sur le bassin de Deep Creek a suscité des inquiétudes. Qualifié d’un niveau “4/5” par un entraîneur tricolore, il possède des passages difficiles avec des enchaînements techniques, notamment à la porte 8, mais les Français ont su tirer leur épingle du jeu. Un soulagement pour Boris Neveu. « C’était une première pour moi de partir dernier en demi-finale de championnat du monde. Je me sens bien sur le bassin. Le parcours est difficile mais intéressant », avoue-t-il.
Sébastien Combot a été le premier de l’équipe à se lancer mais aussi à briller. 23ème sur la grille de départ, il s’est d’emblée hissé en haut du classement provisoire. La difficulté du parcours l’a avantagé. « J’avais franchement envie d’en démordre ! J’aime les tracés difficiles comme celui-ci. J’ai réussi à trouver l’équilibre entre assurer et oser, même si je dois encore gagner en fluidité entre la porte 8 et 9 », confie le Lannionais.
Mathieu Biazizzo vit un rêve éveillé. À 23 ans, il atteint le cercle des finalistes des championnats du monde pour la première fois (24ème en 2013, NDLR). « Cela a quand même été douloureux ! J’ai une touche et les sensations sur ce bassin ne sont pas bonnes mais on s’y habitue. Je n’ai pas de grosse erreur technique à rectifier. J’ai franchi cette étape maintenant je vais me faire plaisir, même si je joue pour la gagne…», termine le kayakiste. Les Français ont trouvé le chemin de la finale, il ne reste plus qu’à leur trouver celui du podium !
Marion Dubois
Finale K1 homme, ce samedi de 19h à 19h30 (heure française).