Quels sont ces bateaux ?
Les kayaks de pêche ont fait leur apparition aux États-Unis (là-bas 50 millions de personnes avouent avoir la pêche comme un de leurs hobbys !). Au début ce n’étaient que des kayaks sit-on-top fabriqués dans des coloris pêche (kaki) mais aujourd’hui, si les coques restent globalement les mêmes, les bateaux disposent d’un équipement spécifique : porte-cannes, vivier, emplacement pour l’électronique embarquée et pour le sondeur, boîte à pêche…
Pourquoi ?
Les pêcheurs se divisaient il y a peu encore en deux catégories : ceux qui restaient sur le bord et ceux qui avaient un bateau à moteur et qui partaient où ils voulaient. Les kayaks de pêche viennent établir un pont entre les deux et proposer un moyen de se déplacer sur l’eau plutôt économique, facile au niveau du transport et de la mise à l’eau.
Pour qui ?
Les kayaks de pêche ne s’adressent pas à un public spécialiste et la stabilité de leurs coques – nécessaire aussi pour remonter du poisson sans tracas – permet à tout public de prendre place à bord. Le pêcheur devra néanmoins être costaud car ces grandes coques en polyéthylène sont loin d’être légères. À plus de 30 kg, tout seul ça devient du sport de mettre le bateau sur le toit de la voiture. De plus en plus il faut recourir à une remorque spécifique pour transporter son kayak de pêche.
Les tendances…
Hobie Kayaks suivi de Native Watercraft ont mis au point des modes de propulsion avec les jambes, ce qui permet en action de pêche de pouvoir rester stationnaire ou de se déplacer tout en ayant les deux mains sur la canne à pêche. Les « palmes de tortue » chez Hobie ou l’hélice qui peut s’employer en marche avant ou arrière sont des modes de propulsion très intéressants, loin d’être gadget en terme de rendement. Cependant ils font allègrement monter le prix des bateaux. De son côté RTM Fishing mise sur des flotteurs stabilisateurs et la possibilité de monter un moteur électrique pour se démarquer.
Les fabricants :