Nouvelle édition et nouvelle réussite pour la Tarn Water Race Viaduc de Millau. Pour sa 5ème édition, la TAWARA était sold out. En général quand un événement est plein, il y a une bonne raison… Alors si vous n’avez pas entendu parler de la Tarn Water Race Viaduc de Millau, asseyez-vous et prenez deux minutes. Sortez vos lunettes si besoin, on vous conte la course de canoë-kayak et de stand up paddle qui traverse le plus long canyon d’Europe…
Total SUP ne s’était probablement pas trompé en annonçant la Tarn Water Race Viaduc de Millau comme l’une des 10 descentes de rivières à faire au monde. Si l’on s’extase devant les Gorges de l’Ardèche qui ne perdent pas de leur superbe au fil des années, le Tarn est probablement tout aussi grandiose.
Eau transparente, Gorges classées inscrites au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, passage sous le Viaduc de Millau… Bref, vous l’avez compris, la Tarn Water Race Viaduc de Millau risque de vous plaire si vous cherchez un évènement sur l’eau en nature préservée et protégée.
Au programme une descente ultra de 78km pour les amoureux de la pagaie. Mais aussi un parcours de 18km, un Run & Paddle et un SUP X-Cross ! De quoi séduire un peu tout le monde, que vous vous y rendiez en compétiteur, en contemplateur, en famille ou entre potes.
En plus si vous voulez profiter du week-end pour visiter, votre inscription à la TAWARA, (ou si vous êtes bénévoles sur la course) vous vous verrez offrir une « Visite Prestige » du Viaduc de Millau. Pensez à réserver vite votre inscription et visite pour 2022…
Le visage de la Tarn Water Race Viaduc de Millau
4 questions au chef de la TAWARA – Pierre Toussaint
Es-tu content de cette nouvelle édition ?
Très content ! Dans le sens où ça été complet, les gens ont répondu présents puisque c’était plein. Mais aussi un bilan très qualitatif. Les participants sont enchantés, il y a un réel engouement. Autant de la part des pagayeurs que des partenaires, et c’est important. On ne peut pas accueillir trop de monde, donc les partenaires jouent un rôle essentiel dans l’équilibre économique.
La TAWARA réunit SUP et canoë-kayak. Mais sur la Dordogne Intégrale par exemple, on retrouve plus de SUP. Est-ce aussi la tendance pour la TAWARA ?
C’est la tendance depuis le début. Comment expliquer ça ? Peut-être parce que c’est le réseau stand up paddle qui a été le plus sollicité et en premier. Surement aussi parce que c’est un sport assez tendance. Au début on comptait 70% de SUP et 30% de kayak. Et maintenant on est sûr du 66% – 33%.
Essayez-vous d’attirer une clientèle étrangère ?
Tous les continents sont au départ, sauf l’Asie pour le moment. 50 départements français sont représentés. Beaucoup de belges sont venus en kayak, dans le sillage d’Alain de Winter, ou encore de nombreux Suisses qui participent eux en paddle. On a pas encore fait le bilan complet mais à vue de nez comme ça je dirai qu’on compte 15% d’étrangers.
Comment vois-tu l’avenir de ton épreuve ?
Pour l’instant on compte une immense majorité de pratiquants réguliers. Quelques personnes qui décident de faire une aventure entre potes. Ou des débutants qui viennent avec leur matériel. On a aussi le Run & Paddle où l’idée était de faire découvrir l’activité eau vive afin de populariser les sports nautiques auprès d’une cible complètement novice. Pour cette édition 2021 on compte 270 participants sur la 78km, 80 participants sur la 18km et 50 personnes sur les parcours découvertes.
On limite volontairement la participation pour la problématique du stationnement et celle de l’engorgement de la région. On va surement bloquer à 450 personnes pour 2022. Ce qui fait beaucoup de satisfaits, mais aussi beaucoup d’insatisfaits qui tentent à la dernière minute. Malheureusement, on est dans une région où les enjeux liés au tourisme sont forts. Je pense notamment à la taille des villages ou encore la circulation. Mais c’est un ajustement à trouver pour que la TAWARA vive.
Le mot du vainqueur de l’édition 2021
C’est une super course la TAWARA ! Le paysage est top, l’eau translucide et les run n paddle ramène du beau monde dès le samedi. C’est la course idéal pour ceux qui veulent se lancer dans la longue distance
Gaëtan Guyonnet